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Le dépistage des sujets à haut risque de « mort subite « cardiaque peut sauver des milliers de vies chaque année

Un gène « de susceptibilité » vient d’être identifié chez des patients implantés par un défibrillateur cardiaque (DCI). Ce gène est associé à la mort subite d’origine cardiaque.

Cette découverte va permettre de mieux dépister les personnes à risque élevé de mort cardiaque subite.
Une première étude a porté sur 1145 patients implantés par un DCI. Les DCI enregistrant les données cardiaques, les chercheurs ont pu regarder si des gènes particuliers étaient associés à un risque plus élevé de tachycardies ventriculaires mortelles. Chez ces patients à risque, il a été mis en évidence des modifications (polymorphismes nucléotidiques simples ou SNP) de 3 gènes (GNB3, GNAQ et GNAS) qui codent la protéine 2.G, impliquée dans le processus pouvant conduire à la mort cardiaque subite.
Une 2e étude, menée chez 1.335 patients. 297 d’entre eux avaient été atteints de tachyarythmie ventriculaire.
L’étude a permis de valider qu’une modification (SNP) du gène GNAS est bien associée à la mort subite cardiaque.
Le dépistage de la modification de ce gène pourra permettre d’identifier les personnes présentant un risque plus élevé de mort cardiaque subite et donc de mieux les surveiller.
Source: Congrès ESC 2015 Gene associated with sudden cardiac death identified by ICD monitoring

2 commentaries
  • Victor
    Répondre

    Bonjour,
    La modification des gènes de ces patients à également dû entraîner des effets secondaires. Je penses que nous ne devions pas prendre à la légère la transformation de l’être humain en OGM. Cela pourrait bien nous rapporter encore de nouvelles maladies, même si au premier plan elle en arrêterait ou en atténuerait d’autres.
    Victor

    • Jean Louis COULON
      Répondre

      Juste une petite précision : il n’ y a pas eu de modification des gènes des patients. C’est juste en observant les gènes des patients de l’étude que les chercheurs ont mis en évidence une différence entre les gènes des patients plus à risque et ceux des patients moins à risque.

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