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Début septembre 2022, Bernard Le Mené, septuagénaire vivant à Sulniac, dans le Morbihan, s’est lancé sur les routes de ce département breton pour réaliser un tour à vélo avec quelques compagnons. Au programme, 672 km à parcourir avec un objectif : sensibiliser à la présence des défibrillateurs dans les communes et aux premiers secours. Pendant deux semaines, ils ont donc sillonné les routes et parcouru 48 km par jour. Un beau projet baptisé « Odyssée du Morbihan » que Bernard Le Mené a souhaité réaliser afin de témoigner de son expérience puisqu’il a été victime d’une mort subite il y a 10 ans.

Un projet initié par un survivant d’un arrêt cardiaque

En 2012, Bernard Le Mené a fait un arrêt cardiaque, à quelques mètres de son domicile à Sulniac après un match de foot auquel il venait d’assister. Lorsque c’est arrivé, il s’est effondré derrière une voiture. Seuls ses pieds étaient visibles et grâce aux chaussures blanches qu’il portait, il a pu être repéré par un automobiliste qui s’est aussitôt arrêté. Une voisine est également intervenue et reconnaissant les signes d’un arrêt cardiaque, a demandé qu’on lui ramène le défibrillateur du stade qui se trouvait à proximité. Les secours sont ensuite arrivés sur place et ont indiqué aux voisins que leur intervention avait permis de sauver la vie de la victime. Et c’est à son arrivée à l’hôpital que Bernard Le Mené a pris conscience de la gravité de la situation en lisant sur des papiers « statut clinique : mort subite, ressuscité ».

672 km pour rappeler l’importance des défibrillateurs

Dix ans plus tard, l’homme à l’origine de cette « Odyssée du Morbihan » va bien malgré le diagnostic, 3 mois après sa mort subite, de la maladie de Parkinson. Une maladie qui ne lui « laisse aucun répit », comme il l’a précisé à La Gazette du Centre Morbihan mais qui ne l’empêche pas de faire du vélo. D’ailleurs, il a avoué moins ressentir de symptômes depuis le départ de son tour avec son frère et quelques amis. Pendant 14 jours, ils ont traversé près de 90 communes où ils ont fait escale pour rencontrer les élus, la population et les pompiers, leur raconter l’histoire de Bernard et leur rappeler qu’il est indispensable de bien choisir l’emplacement d’un défibrillateur afin qu’il soit accessible à tous, et de former le grand public aux gestes qui sauvent. Espérons que son message a été entendu dans les communes où lui et ses compagnons se sont arrêtés.

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