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Quand une personne fait un malaise cardiaque, chaque minute est précieuse. Plus une victime est prise en charge rapidement, plus ses chances de survie augmentent. C’est pourquoi il est indispensable d’agir au plus vite et en particulier, de réaliser les premiers secours. Seulement, face à une telle situation, il n’est pas toujours évident de gérer son stress, d’adopter les bons réflexes. Pourtant, il en existe un, que l’on peut tous faire : utiliser un défibrillateur. C’est pourquoi, ces dernières années, leur nombre a été multiplié dans de nombreux pays et notamment en Belgique. A ce jour, le pays compte 17 000 appareils qui ont été répertoriés dans une application baptisée « Reanim » qui recense les défibrillateurs du monde entier. En Belgique, c’est le docteur Dardel qui est chargé, par la Ligue Cardiologique belge, de développer cette application.

Les maladies cardiovasculaires, la principale cause de décès en Belgique

En Belgique, chaque année, plus de 10 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque hors des murs de l’hôpital. Or, sans intervention, à peine 10% survivent. D’autant que tout le monde est concerné, les jeunes comme les plus âgés. En revanche, en cas de réanimation cardiopulmonaire, les chances de survie sont multipliées par 2, voire 4. Et si un défibrillateur est utilisé durant les 3 premières minutes, le taux de survie peut atteindre 75%. D’où l’intérêt de rendre cet appareil accessible à tous. Et c’est l’un des objectifs du Dr Dardel et de l’application « Reanim ». Cette dernière, en plus d’expliquer les gestes qui sauvent, cartographie les défibrillateurs. En Belgique, ils sont 17 000 et comme le rappelle régulièrement le médecin, leur utilisation « ne présente aucun risque » puisque ces dispositifs ne délivrent un choc électrique « qu’en cas de nécessité ».

Des appareils répartis aux quatre coins du pays

Sur le territoire belge, les défibrillateurs sont installés dans des lieux publics ou accueillant du public. On les retrouve notamment dans des clubs sportifs, des stades, des grandes entreprises, des piscines, des écoles et des pharmacies. Et comme il s’agit de DAE, ils sont simples à utiliser puisqu’ils donnent des instructions vocales. Il suffit donc de les suivre. Et grâce à « Reanim », il est possible de localiser rapidement ces appareils. Néanmoins, la Ligue Cardiologique belge ne mise pas uniquement sur cet outil. Elle travaille également à la création d’une communauté : les « Chevaliers du Cœur ». Il s’agit de bénévoles qui peuvent être appelés par les secours si une victime d’un accident cardiaque se trouve à proximité afin de se rendre sur place pour réaliser les premiers secours. A ce jour, 50 000 bénévoles sont déjà inscrits bien que le réseau ne soit pas opérationnel. Mais cela prouve la motivation des habitants.

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