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Aujourd’hui, il existe de très nombreuses applications à télécharger, gratuitement ou non, sur les smartphones. Si certaines sont plutôt divertissantes et pas forcément indispensables, d’autres sont utiles et peuvent aider à sauver des vies. C’est le cas de l’application « AFPR – Premiers répondants » qui a été lancée en octobre 2018, en Moselle, par l’Association française de premiers répondants (AFPR), qui est présidée par Frédéric LEYBOLD. Son but est de réduire le temps d’attente entre l’alerte des secours et le début d’une réanimation cardio-pulmonaire. Pour cela, elle mise sur le volontariat de citoyens ayant des notions de secourisme (ou ayant reçu une formation). Et 2 ans après sa mise en service, cela fonctionne puisque ce réseau a permis de réaliser plusieurs centaines d’interventions.

Un outil créé en Moselle pour accélérer la prise en charge d’une victime en arrêt cardiaque

En Moselle, l’Association française des premiers répondants rassemble des infirmiers et sapeurs-pompiers professionnels. Avec leur réseau de « Premiers répondants », ils souhaitent créer une communauté de personnes pouvant intervenir en cas d’arrêt cardiaque afin de réaliser les gestes qui sauvent en attendant l’arrivée des secours. Pour atteindre leur objectif, ils ont misé sur une application reposant sur la géolocalisation. Grâce à ce système, les Premiers répondants les plus proches du lieu d’un arrêt cardiaque sont alertés et s’ils sont disponibles (et s’ils le veulent bien sûr), peuvent intervenir sur place. Ainsi, cela permet d’augmenter les chances de survie des victimes car en cas d’arrêt cardiaque, chaque minute compte et surtout, une minute écoulée se traduit par -10% de chances de survie. D’où la nécessité d’agir le plus rapidement possible, d’autant qu’en France le temps moyen d’arrivée des secours sur le lieu d’un accident cardiaque est de 9 minutes…

Un dispositif efficace et assez complet, simple d’utilisation

Avec cette application, il est possible de mobiliser des citoyens disponibles et volontaires. Si au départ, les professionnels des secours étaient « un peu dubitatifs », ils reconnaissent que « c’est une très bonne idée », à l’instar du patron du SDIS de la Moselle. D’ailleurs, ce sont ces professionnels (pompiers, infirmiers, médecins mais aussi policiers et gendarmes) qui utilisaient en majorité ce dispositif à sa sortie. Pour inciter le grand public à le télécharger, l’AFPR a travaillé avec d’autres associations agréées sécurité civile, comme la Protection Civile et la Croix Rouge. D’autant que cette application permet aussi aux personnes victimes d’un accident, ou témoins, d’appeler les secours et d’être géolocalisées. En outre, pour devenir Premier répondant, il suffit d’être titulaire d’un diplôme de secourisme et de suivre une demi-journée de formation par an.

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