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Depuis 2 ans, un petit aéronef sans pilote survole la plage de Biscarosse lors des vacances d’été. Fabriqué par la société landaise « Helper Drone », il ne remplace pas les sauveteurs et les équipements dont ils disposent, mais agit en complément. En fait, il s’agit d’une aide supplémentaire qui leur permet de gagner du temps, de mieux organiser les secours et d’intervenir plus rapidement. Et cet été encore, ce drone sera utilisé par les maîtres-nageurs sauveteurs. En Europe, c’est une première et nous espérons que cette expérience – qui a été concluante à Biscarosse – sera organisée prochainement dans d’autres stations balnéaires françaises !

Un appareil destiné à guider les sauveteurs et aider les nageurs en difficulté

Ce drone a été mis au point par l’entreprise « Helper Drone » et son expérimentation a eu lieu en 2016 sur les plages landaises qui sont réputées pour leur dangerosité à cause de leurs plans d’eau peu profonds mais à forts courants. Elle a été renouvelée en 2017 – sur deux autres plages également – et cette année encore, les sauveteurs pourront compter sur son aide à Biscarosse. Les objectifs de cet appareil sont simples : prendre en charge plus rapidement les nageurs en détresse et aider les sauveteurs lors de leurs interventions. Il a été spécialement conçu pour les procédures de sauvetage en mer, a été homologué par la Direction Générale de l’Aviation Civile et obtenu le prix du Concours Lépine l’année de sa création. Il peut voler à 55 km/h et dispose d’un système vidéo haute définition, un système de navigation très complet et performant pour simplifier le repérage des sauveteurs, qu’ils se déplacent en bateau, en hélicoptère ou en jet-ski.

Un dispositif qu’il faudrait développer sur d’autres plages

Léger, ce drone peut intervenir à 2km de sa base et effectuer un contrôle rapide de l’état de la victime puisqu’il est doté d’une caméra. Outre une bouée de secours qui se gonfle automatiquement au contact de l’eau, il est équipé d’un parachute. Son autonomie est de 15 à 25 minutes et il est capable de voler par vent fort. Et s’il ne remet pas du tout en cause les effectifs de surveillance, ni leur présence sur les plages, il apporte une aide complémentaire qui est bienvenue pour eux tant les nageurs sont nombreux en plein été. Dès lors, il serait bien que cette solution soit développée sur les autres plages françaises, au moins celles qui accueillent le plus grand nombre de personnes pour commencer. Cela pourrait aider les secours et diminuer le nombre de victimes, d’autant qu’il a déjà fait ses preuves à Biscarosse et aussi sur les plateformes pétrolières du Groupe Total où il est également utilisé.

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