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Aujourd’hui, dans la plupart des régions du monde, le taux de survie après un arrêt cardiaque est de 10%. Un chiffre « inacceptable » pour une trentaine de scientifiques, qui lancent un message d’alerte dans la revue médicale britannique The Lancet. En effet, dans un article publié le 27 août 2023, ils expliquent que de nombreux décès, liés à des arrêts cardiaques, pourraient être évités. En France, on en recense 40 000 et dans le monde, 4 à 5 millions chaque année. Il faut aussi savoir que :

  • les femmes sont plus touchées que les hommes,
  • l’âge moyen est de 68 ans.

Pour améliorer les chances de survie des victimes, ces experts ont listé une trentaine de recommandations qui permettraient d’atteindre 70%. Un taux bien meilleur que les 10% actuels…

Des formations courtes et répétées aux premiers secours

Malgré de nombreuses innovations technologiques et médicales, en cardiologie notamment, le nombre de morts subites d’origine cardiaque est stable dans le monde, ce qui est problématique pour les scientifiques. C’est pourquoi, dans cet article paru le 27 août dans The Lancet, ils font une trentaine de propositions, dans différents domaines (la cardiologie, la génétique, la prévention…), dont :

  • une meilleure éducation aux gestes qui sauvent avec, à la place des formations de 2 jours organisées en France par exemple, des sessions courtes – de quelques heures – répétées régulièrement ;
  • une refonte de la distribution des défibrillateurs pour qu’ils soient vraiment accessibles dans tous les lieux publics ;
  • l’utilisation de défibrillateurs mobiles ;
  • le développement des autopsies pour les victimes de mort subite d’origine cardiaque pour mieux comprendre les mécanismes de ce décès imprévisible pour lequel les chercheurs manquent de données.

Le massage cardiaque, geste indispensable pour augmenter les chances de survie

Dans leur article, les scientifiques rappellent également que le massage cardiaque et l’utilisation du défibrillateur, dans les minutes qui suivent un arrêt cardiaque, augmentent le taux de survie des victimes. Ces gestes sont donc essentiels pour sauver des vies, et leur efficacité a encore été prouvée par de récentes études. Ils doivent être réalisés avant l’arrivée des secours, comme l’a indiqué dans plusieurs médias Eloi Marijon, professeur de cardiologie à l’université Paris-Cité et chercheur à l’Inserm, qui est à l’origine de cet article. Ainsi, lorsqu’on est témoin d’un arrêt cardiaque, il faut agir dans les premières minutes qui suivent car « on perd 10% de chance de survie à chaque minute qui s’écoule ».

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