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Mercredi 29 septembre 2021 avait lieu la Journée mondiale du Cœur. A cette occasion, des actions étaient organisées partout en France pour sensibiliser les citoyens aux maladies cardiovasculaires. Dans les Hauts-de-France, le professeur Christophe Tribouilloy, chef du pôle cardio-vasculaire au CHU d’Amiens en a profité pour alerter sur la situation de sa région qui, aujourd’hui, est la plus touchée par ces pathologies dans l’Hexagone. En effet, ce territoire connaît une surmortalité de 30% par rapport à la moyenne nationale. Or, si les facteurs de risque sont bien connus, tels le tabagisme et la sédentarité, ils sont encore responsables de l’apparition et du développement de ces maladies. D’où la nécessite d’informer les Français, en particulier sur les bons gestes à adopter pour préserver son cœur et cela, à tout âge.

Des pathologies très fréquentes entraînant 140 à 150 000 décès par an

Ce 29 septembre 2021, le Pr Tribouilloy a témoigné au micro de France Bleu Picardie. Il a notamment rappelé que les maladies cardio-vasculaires sont la deuxième cause de mortalité en France après le cancer. Chez les plus de 65 ans, il s’agit même de la première cause de mortalité. Et chaque année, entre 140 et 150 000 décès sont dus à ces pathologies. Elles sont donc très répandues. Seulement, face à celles, tous les territoires ne sont pas égaux. Ainsi, les Hauts-de-France connaissent un taux de surmortalité. Pour expliquer ces chiffres, le Pr Tribouilloy a indiqué que ces maladies étaient « très liées au vieillissement de la population et à des conditions socio-économiques défavorables, ce qui explique ce haut taux dans les Hauts-de-France ».

Sensibiliser pour informer les citoyens et lutter contre certains facteurs de risque

Comme l’a précisé le Pr Tribouilloy, si la prise en charge des maladies cardiovasculaires a été améliorée, il faut encore continuer à faire de la prévention afin de réduire la mortalité. Et cela passe, notamment, par la lutte contre les facteurs de risque que sont le surpoids, le tabagisme et la sédentarité. Des facteurs que l’on peut éviter, en d’autres termes. De même, doivent être surveillés l’hypertension artérielle, le cholestérol et le diabète. Il est également important de pratiquer une activité physique au quotidien. Il peut s’agir d’un sport, ou tout simplement de marcher, de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur par exemple. Le but étant d’éviter le surpoids. Et dans les Hauts-de-France, c’est un réel enjeu car le taux de surpoids est élevé chez les jeunes, et responsable d’autres facteurs de risque (diabète et hypertension par exemple). C’est pourquoi, le 29 septembre dernier, un stand avait été mis en place dans le hall du CHU d’Amiens Sud pour informer sur ces maladies, les traitements disponibles et proposer des dépistages aux personnes intéressées.

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