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En juillet dernier, nous évoquions sur notre blog les résultats d’une étude réalisée en Suède sur l’utilisation des drones équipés de défibrillateur. Grâce au travail du centre de sciences de la réanimation de l’Institut Karolinska à Stockholm, nous apprenions que ces engins volants arrivaient plus rapidement qu’une ambulance sur les lieux où des personnes étaient victimes d’un arrêt cardiaque. En effet, lorsqu’un véhicule de secours a besoin de 3 minutes pour arriver, le drone ne met que 3 secondes. Et quand on sait qu’il faut intervenir le plus rapidement possible auprès des victimes, on comprend bien le potentiel de cette technique, ce qui n’a d’ailleurs pas échappé à un sénateur français.

Une question intéressante, posée par un sénateur

Le 24 mai dernier, Henri Cabanel a posé une question écrite à la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, à propos du développement en France des drones défibrillateurs. Son objectif est simple : connaître la position du gouvernement sur ce sujet et savoir si des mesures ont déjà été envisagées ou prises. Dans sa question, le sénateur écrit que « l’utilisation d’un défibrillateur permet de sauver un nombre significatif de vies », cependant il n’est pas toujours accessible, « notamment lorsque le lieu où il se trouve est fermé ou lorsque la victime se trouve en milieu rural où la plus faible densité de population s’accompagne d’une plus faible densité d’équipements ».
Il précise également que le nombre de 3 000 individus sauvés chaque année sur les 50 000 arrêts cardiaques recensés pourrait atteindre 20 000 si on améliorait l’accès à ce dispositif médical. Et pour cela, le drone défibrillateur « paraît une solution séduisante en ce qu’il permettrait de surmonter les obstacles évoqués par sa rapidité de déplacement, son rayon d’action et sa disponibilité permanente ». Pour l’instant, il n’a pas reçu de réponse mais nous espérons que sa demande sera entendue et qu’il obtiendra bientôt des renseignements à ce sujet.

Augmenter le nombre de vies sauvées grâce aux nouvelles technologies

Si la France venait à autoriser l’utilisation de drones défibrillateurs, cela impliquerait des partenariats avec des fabricants et développeurs mais aussi, des évolutions législatives et règlementaires. Seulement, ce serait une grande avancée si on développait cette technique qui permettrait d’intervenir plus rapidement auprès des victimes d’arrêt cardiaque. Tous les Français seraient sur un pied d’égalité face à l’accès à la défibrillation, ce qui n’est pas forcément le cas aujourd’hui. Certains lieux sont très bien équipés, quand d’autres le sont moins. Or, on ne peut jamais savoir quand un arrêt cardiaque surviendra, ni où. Et plus les témoins mettent du temps à réagir et les secours à arriver, plus les chances de survie diminuent … Avec des drones, l’intervention est très rapide et il serait donc intéressant de profiter de leurs capacités et de leurs technologies pour sauver davantage de personnes.

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