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Mi-décembre, lors d’un cours de français, 3 élèves ont fait preuve de courage et de réactivité, et ont contribué à sauver la vie de leur enseignante qui avait perdu connaissance. Les faits se sont déroulés en classe, dans l’école Georges-Vanier, à Montréal, le lundi 4 décembre 2019. Tout se déroulait normalement quand, tout à coup, la professeure de français âgée de 65 ans a fait un malaise. Immédiatement, 3 jeunes de 16 et 17 ans – dont des frères jumeaux – se sont précipités vers elle afin de lui porter les premiers secours. Ayant précédemment suivi une formation de réanimation cardiorespiratoire (RCR), ils ont mis en pratique ce qu’ils avaient appris et ont agi sans paniquer. Un sang-froid et des connaissances qui ont permis de sauver la vie de l’enseignante.

Les bons réflexes de 3 jeunes qui se sont entraidés

Après avoir vu leur professeure faire un malaise et perdre connaissance, les 3 élèves n’ont pas hésité et ont rapidement commencé la réanimation. Gaya Berrouche, un des 3 jeunes, a expliqué aux médias montréalais qu’il avait entendu « qu’elle s’était sûrement étouffée et avait fait un arrêt cardiaque ». Dès lors, avec son frère et une camarade, ils ont réalisé « des compressions ». Et comme l’a indiqué son jumeau, Massinissa, « ce qui m’a aidé, c’est que j’étais déjà prêt mentalement à faire quelque chose comme ça. On l’avait beaucoup pratiqué ». Pour lui, c’était la première fois qu’il sauvait la vie de quelqu’un grâce aux gestes des premiers secours. Mais comme on le constate, sa formation l’a beaucoup aidé. Et surtout, tous ont su mettre de côté leur panique. A ce sujet, la 3ème élève qui est intervenue, Leya Nahra, a dit qu’elle avait pensé que « ce n’était pas le temps de paniquer parce que c’était un cas sérieux ».

La réactivité des élèves saluée par l’infirmière de l’école

En intervenant immédiatement, les 3 jeunes ont pu sauver la vie de leur enseignante. A tour de rôle, ils ont réalisé les gestes des premiers secours jusqu’à l’arrivée de l’infirmière avec le défibrillateur. Et cette dernière avoue avoir été impressionnée par leur attitude car il y a une différence entre connaître la méthode de réanimation et savoir la mettre en pratique. Selon elle, « parfois, ce n’est pas évident, mais ils ont vraiment fait tout ce qu’il fallait. Ils ont vraiment été très bons ». De même, leur école et la Commission scolaire de Montréal aimeraient leur rendre hommage et cherchent à ce jour un moyen de le faire. Les élèves, quant à eux, estiment avoir fait simplement leur devoir. Néanmoins, ils ont tenu à exprimer leur reconnaissance à l’égard de leurs parents qui les ont incités à suivre la formation de RCR.

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