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Jeudi 18 octobre 2018, à l’occasion de la Journée européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque, deux députés La République en Marche ! ont remis à leur président de groupe un projet de proposition de loi pour lutter contre la mort subite et sensibiliser le grand public aux gestes qui sauvent. Le texte prévoit plusieurs mesures dont la création d’un statut officiel de « citoyen sauveteur ». De même, ils fixent comme objectif la formation de 80% de la population pour éviter les 50 000 décès annuels qui sont liés à la mort subite. Normalement, l’examen de ce projet à l’Assemblée nationale devrait avoir lieu au cours des prochaines semaines.

Une (bonne) idée que l’on doit à deux députés

A l’origine de cette proposition, on retrouve Hugues Renson et Jean-Charles Colas-Roy qui ont décidé de faire de la lutte contre la mort subite leur combat politique. Et dans leur projet, il y a une mesure inédite et novatrice : la création d’un statut de « citoyen sauveteur » afin de protéger la personne pratiquant les gestes qui sauvent. Le but de ce dernier est simple : affirmer que le sauveteur est « exonéré de toute responsabilité en cas de préjudice non intentionnel ». Mais aussi, montrer son importance car son intervention peut sauver la vie de la personne victime d’un arrêt cardiaque. Ce statut pourrait aussi inciter les gens à se former aux premiers secours.

Les autres mesures évoquées dans cette proposition de loi

Outre la création d’un statut de « citoyen sauveteur », ce projet comporte d’autres mesures qui permettraient de réduire le nombre de décès suite à un arrêt cardiaque. Parmi elles, nous pouvons citer la formation de 80% des Français aux gestes qui sauvent (réalisation d’un massage cardiaque et utilisation d’un défibrillateur notamment) pour augmenter le taux de survie des victimes de 3 à 10% d’ici à 10 ans. De même, les deux députés souhaitent que la formation soit garantie à tous les âges de la vie et qu’une sensibilisation de deux heures soit proposée. Une autre proposition nous semble très pertinente : mieux signaler les défibrillateurs et renforcer les sanctions en cas de dégradation volontaire. Maintenant, il faut attendre le prochain examen par l’Assemblée nationale pour savoir si ce projet a une chance d’aboutir.

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