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En mars dernier, c’est un miracle qui a eu lieu à Béziers, dans l’Hérault. En effet, un homme de 53 ans a été sauvé après avoir subi pendant 18 heures un arrêt cardiaque. S’il est encore en vie aujourd’hui, c’est notamment grâce au travail des secouristes qui, après avoir constaté que la victime était en état d’hypothermie majeure, ont décidé d’insister et de continuer le massage cardiaque afin de la réchauffer et de faire repartir le cœur. Et leurs efforts ont été concluants puisqu’aujourd’hui, l’homme est vivant ! Les médecins, quant à eux, considèrent déjà cette histoire comme un « cas d’école » et elle devrait être publiée prochainement dans une revue scientifique.

Un état d’hypothermie critique qui a protégé ses organes

Le 12 mars 2018, la famille de cet homme s’inquiète de ne pas le voir revenir de chez son frère. Après avoir constaté sa disparition, ses proches retracent son itinéraire afin de partir à sa recherche. Ils finissent par le trouver, inanimé et vraisemblablement victime d’un malaise, sur le bord de l’Orb. Ils appellent donc les secours. A leur arrivée, ils constatent que la température du corps de l’homme n’est qu’à 22°C, ce qui signifie qu’il est en hypothermie. Comme il est en arrêt cardiaque et inconscient, ils prennent la décision de réaliser un massage … qu’ils continuent jusqu’au centre hospitalier de Montpellier, en espérant que l’hypothermie permette la conservation des organes vitaux de la victime, ce qui a été le cas.

Une vie sauvée grâce à l’intervention des secouristes

Les médecins sont unanimes : si le quinquagénaire n’avait pas souffert d’hypothermie et si son corps avait été à 37°C, « le pronostic n’aurait pas été le même ». Il faut également saluer l’intervention et le travail des secouristes, qui ont pris la bonne décision, au bon moment. Comme l’indique le Dr Charbit, chef du service réanimation du CHU de Montpellier, « les médecins ont jugé, à juste titre, que c’était peut-être l’hypothermie qui empêchait le cœur de repartir. Il fallait d’abord réchauffer la victime avant de conclure à l’échec des massages ». Et après 18 heures, son cœur bat de nouveau. L’intervention des secouristes et la réalisation rapide d’un massage cardiaque, puis les appareils de l’hôpital lui ont donc sauvé la vie. Quant à la publication dans une revue scientifique, il faudra attendre un an environ, car il faut étudier et analyser les données scientifiques de ce cas rare.

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