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Lors de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait indiqué vouloir remettre en place le service national obligatoire. Après plusieurs mois de travail et de réflexion sur le sujet, les grandes orientations du gouvernement ont été dévoilées à la fin du mois de juin. Pour l’instant, on sait qu’il concernera les jeunes autour de 16 ans, qu’il durera un mois au minimum et qu’il comprendra une partie de formation théorique et une autre dédiée à l’engagement associatif. Il s’agit donc d’une version allégée de l’ancien service national mais qui comporte un élément important à nos yeux : une formation sur les gestes des premiers secours qui sera donc obligatoire.

Une formation aux gestes qui sauvent plus complète que lors de la JAPD

Pour l’instant, les jeunes apprennent ces gestes – de manière assez succincte il faut bien l’avouer – lors de la journée d’appel et de préparation à la défense (JAPD). Avec le nouveau service national, cette formation sera plus complète et intégrera l’apprentissage des gestes élémentaires des premiers secours et les réflexes à adopter en cas de crise ou de catastrophe naturelle. D’autres enseignements seront aussi potentiellement au programme – une consultation ayant lieu à l’automne, il s’agit seulement de pistes et de grandes lignes – comme apprendre à s’orienter, à utiliser une radio. L’objectif étant d’inciter les jeunes à devenir des « logisticiens bénévoles de sécurité civile » pour qu’ils puissent, par la suite et s’ils le souhaitent, s’engager auprès d’associations telles que la Croix-Rouge.

Apprendre les actes « réflexes » aux adolescents, un bon point à développer !

Bien sûr, le service national nouvelle version ne contiendra pas seulement une formation aux premiers secours. Néanmoins, c’est déjà un détail important car cela permettra de former plus de personnes aux gestes qui sauvent et peut-être, de susciter des vocations ou de donner envie de suivre une formation plus poussée (lors de la période de stage de 15 jours par exemple). Et quand on sait que cela devrait concerner environ 72 000 adolescents par an, dès 2025, ce n’est pas rien ! Car ce seront autant d’individus capables de prodiguer les premiers secours à une personne en ayant besoin et donc, de sauver des vies. Espérons donc que le gouvernement conservera cette piste et la développera davantage.

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