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D’après une étude réalisée par les chercheurs de la Leeds General Infirmary et dont les résultats ont été présentés le 6 juin 2018 à la British Cardiovascular Society Conference de Manchester, on meurt plus d’une crise cardiaque en hiver. En fait, plus d’une sur quatre ayant lieu à cette période entraînerait un décès. Au premier abord, on pourrait penser que le froid est en cause. Mais ce n’est pas le seul facteur. D’autres raisons peuvent expliquer ce phénomène, comme l’ont prouvé des chercheurs de l’université de Melbourne qui ont voulu savoir pourquoi les décès liés à des crises cardiaques étaient plus fréquents lors des fêtes de fin d’année.

Des risques de décès plus élevés en hiver que lors des périodes chaudes

Pour l’étude britannique, les chercheurs ont travaillé sur les données de plus de 4056 victimes d’une crise cardiaque sur 4 ans. Et 52% des crises ont eu lieu durant les mois les plus froids. Entre novembre et avril, les victimes risquent de mourir à 28% contre 20% entre mai et octobre. Selon le Dr Arvin Krishnamurthy, le principal auteur de cette analyse, le froid n’est pas l’unique responsable. Le problème viendrait aussi du temps de traitement et des délais d’attente à l’hôpital qui seraient plus longs à cette période. Or, comme on le sait, un massage et une réanimation doivent être effectués au plus vite pour éviter les séquelles et sauver la vie des victimes. Il ajoute également qu’une « hospitalisation prolongée, des retards de sortie, et une prévalence accrue des infections associées à l’hiver » peuvent être potentiellement mortels chez « les patients les plus malades ».

Pourquoi les décès sont plus élevés à cette saison ?

Dans l’étude australienne, les raisons évoquées par les chercheurs ne sont pas forcément similaires à celles des Anglais. S’ils indiquent aussi que les décès suite à une crise cardiaque ne sont pas uniquement liés au froid, ils ont relevé d’autres raisons pour expliquer ce triste phénomène. Il y a tout d’abord les problèmes de cœur dont souffrent certaines victimes, mais aussi le stress émotionnel lié à cette période de l’année (vacances, Noël, jour de l’an), puis le changement alimentaire (on mange souvent davantage et plus gras, plus sucré) et la consommation d’alcool qui est plus importante. Ils pointent aussi du doigt le manque de personnel dans les hôpitaux.
Enfin, ces deux analyses précisent également que les basses températures peuvent être un facteur de risque, ce qui confirme la Fédération Française de Cardiologie. En hiver, notre corps doit mobiliser encore plus d’énergie pour maintenir sa température. Dès lors, les personnes à risques ou malades du cœur doivent redoubler de vigilance à cette saison.

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