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Lors du confinement, les admissions à l’hôpital (hors cas liés au Covid-19 bien évidemment) ont diminué, notamment pour les maladies cardiovasculaires. Or, ces dernières n’ont pas disparu. Et depuis la fin du confinement, les cardiologues assistent à une hausse des infarctus, en particulier chez les femmes. Une situation qu’ils estiment inquiétante, d’autant que les symptômes des infarctus féminins ne sont pas les mêmes que ceux des hommes et sont souvent méconnus. C’est pourquoi, les médecins encouragent les femmes à se renseigner sur les symptômes et à prendre immédiatement un rendez-vous si elles ressentent les signes d’un accident cardiaque. Dans le même temps, la Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue, a décidé de lancer un fonds de dotation « Agir pour le Cœur des Femmes » pour aider les femmes à mieux s’écouter.

Une « épidémie invisible » jugée inquiétante par les cardiologues

En France, le confinement a duré presque deux mois, du 17 mars 2020 au 11 mai 2020. Et durant cette période, les Français sont nombreux à avoir déserté les cabinets médicaux et les hôpitaux, par peur d’être contaminés par le Covid-19, mais aussi par volonté de ne pas encombrer les services de santé. Par conséquent, s’ils présentaient des symptômes qu’ils jugeaient peu graves, ils ne consultaient pas. Et concrètement, cela s’est traduit par une baisse des admissions aux urgences pour des AVC et des infarctus notamment. Cependant, ils n’ont pas disparu et on ressent aujourd’hui les effets de cette absence de suivi médical. Ainsi, en France, les cardiologues constatent une hausse des maladies cardio-vasculaires chez les femmes. Face à cette situation, une étude a été lancée pour déterminer précisément le nombre de patientes concernées. De même, les médecins, dont la Pr Claire Mounier-Vehier, ont identifié des facteurs de risques cardiovasculaires en lien avec le confinement, dont la sédentarité, le stress, les écarts alimentaires et le tabagisme.

Création d’un fonds de dotation dédié aux maladies cardiovasculaires chez les femmes

Pour la Pr Claire Mounier-Vehier, les hôpitaux vont devoir faire face, au cours des prochaines semaines, à des problèmes cardio-vasculaires plus complexes à traiter car ils ont été diagnostiqués tardivement, au stade des complications. Elle estime également que les femmes sont davantage concernées par les infarctus car les symptômes sont peu connus. D’où la mise en place de la fondation « Agir pour le Cœur des Femmes » afin de mieux faire connaître ces symptômes – qui sont atypiques et qui « peuvent survenir sans douleur » – selon 3 règles « Alerter, Anticiper, Agir ». Son objectif est également de soutenir les recherches sur les traitements post-infarctus. Mais la Pr Claire Mounier-Vehier aimerait aller plus loin et créer une « journée nationale consacrée au cœur des femmes » pour « faire mieux connaître les risques spécifiques et les moyens de les prévenir ».

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