webleads-tracker

A partir de septembre prochain, une petite révolution aura lieu dans les écoles secondaires du réseau public québécois. En effet, toutes seront dotées d’un défibrillateur externe automatisé ou DEA. Et cette – bonne – nouvelle répond à la demande de deux médecins, François Philippon et Paul Poirier qui réclamaient régulièrement, depuis 10 ans, que les établissements scolaires soient équipés. La raison ? Les problèmes cardiaques qui touchent les enfants, souvent des malformations. Or le public est peu informé sur le sujet et n’est donc pas forcément capable de réagir en cas d’urgence. En installant des DEA dans l’ensemble des écoles, les chances de survie des victimes de malaise ou de crise cardiaque augmentent, d’autant que ces appareils sont très faciles à utiliser.

Un combat mené avec succès par des cardiologues québécois

Pour François Philippon et Paul Poirier, la lutte pour équiper les écoles du Québec de DEA dure depuis 10 années. Par conséquent, quand ils ont eu la confirmation qu’elles en seraient munies dès septembre 2019, ce fut une victoire et surtout, un soulagement. Au total, 540 établissements sont concernés. Grâce aux défibrillateurs, il sera possible de porter secours aux personnes souffrant d’une crise cardiaque ou d’un malaise. Mais cela permettra aussi de former les enfants. Et c’était justement le cheval de bataille de Paul Poirier : apprendre à toute une génération à réaliser les gestes des premiers secours. De même, dans certaines régions, les ambulances doivent parcourir de longues distances avant de pouvoir arriver sur le lieu d’un accident. Mettre à disposition ces appareils peut donc améliorer la chaîne des secours et la prise en charge des victimes.

Doter ces établissements de DEA pour réduire le temps d’intervention

Si le Dr Paul Poirier est satisfait de cette annonce, il estime pourtant que le Québec pourrait en faire plus. Selon lui, il faudrait installer des défibrillateurs dans tous les lieux publics. Il a également déjà indiqué qu’il envisageait d’entamer de nouvelles démarches pour que les écoles primaires soient elles aussi équipés en DEA, puisque la mesure annoncée pour septembre ne concerne que celles du réseau secondaire. Il profite aussi de cette annonce pour rappeler à quel point il est important d’agir vite en cas de problème cardiaque. Il explique que l’on « a des taux de 85 à 90% de survie dans les 3ères minutes d’intervention. C’est 7 à 10% de décès par minute ».
En outre, il a déjà été prouvé que la présence d’un tel dispositif médical pouvait sauver une vie. Ce fut le cas par exemple en janvier 2019, quand une jeune fille de 16 ans a été victime d’un arrêt cardiaque et a pu être sauvée grâce à l’utilisation d’un défibrillateur, qui se trouvait dans son école de Montréal.

Laisser un commentaire

Nous contacter

Envoyez nous un message et nous y répondrons dans les plus brefs délais.

Regénérer captcha captcha txt