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Dans la nuit du 19 au 20 février 2019, l’Assemblée nationale a voté une proposition de loi visant, notamment, à créer un statut de citoyen sauveteur. Et parmi les députés porteurs de ce texte et le défendant ardemment, on retrouve Jean-Charles Colas-Roy, de la 2ème circonscription de l’Isère et qui en était le rapporteur. Quelques semaines après l’adoption de cette proposition, il s’est entretenu avec le magazine SecoursMag afin d’en expliquer les enjeux. Une interview que nous souhaitons vous résumer dans cet article car la création de ce statut nous semble indispensable pour sensibiliser le grand public aux premiers secours.

Une loi pour protéger les personnes portant assistance volontairement et bénévolement

En France, malgré la hausse du nombre de défibrillateurs installés sur le territoire, 40 000 à 50 000 personnes sont victimes chaque année de la mort subite. Or, il est possible de diminuer ces chiffres en formant davantage de gens aux gestes qui sauvent. C’est pourquoi il est aujourd’hui essentiel de sensibiliser les Français et lever leurs inquiétudes. En effet, de nombreuses personnes ont peur d’intervenir en portant secours et de faire mal à la victime. Ils craignent également de potentielles poursuites judiciaires si leur intervention s’avère vaine. D’où la volonté de députés, comme Jean-Charles Colas Roy, de créer un statut de citoyen sauveteur afin de protéger les personnes portant volontairement et bénévolement secours. Pour cet élu, ce statut permettra de lever la barrière de la peur de mal faire. Si les citoyens se savent protéger, ils ne craindront plus les poursuites et n’hésiteront plus à agir et à porter secours. De même, le choix de l’appellation « citoyen sauveteur » n’est pas anodine car elle met en avant la notion de citoyenneté.
Avec cette loi, toute personne portant assistance à un individu en situation d’urgence vitale sera protégée.

La sensibilisation aux gestes qui sauvent, un élément clé

Ce texte insiste également sur la sensibilisation. Et comme l’explique le député de la 2ème circonscription de l’Isère, lorsqu’on évoque la formation, « cela peut faire peur » car les gens imaginent tout de suite un « processus pouvant être contraignant, long, et sanctionné par la délivrance d’un diplôme ». Or, comme il le rappelle, on peut être sensibilisé aux gestes qui sauvent rapidement. Il explique également qu’il compte sur « l’effet boule de neige » en sensibilisant le plus grand nombre de personnes. Car n’oublions pas que, face à un victime d’arrêt cardiaque, mieux vaut agir en réalisant des gestes de premiers secours que de ne rien faire.
Ainsi, pour Jean-Charles Colas Roy, il s’agit d’un enjeu de santé publique. En généralisant les actions de sensibilisation, il sera possible de sauver des milliers de vies. Par conséquent, il faut espérer que le Sénat adopte à son tour et sans le modifier ce texte et ce, assez rapidement, d’ici la fin de l’année 2019.

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