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Un arrêt cardiaque peut survenir à tout âge et à tout moment, alors qu’on se promène dans la rue par exemple. C’est ce qui s’est passé à Toulon, il y a quelques semaines, début octobre. Un homme d’une quarantaine d’années a été victime d’un accident cardiaque en pleine rue. Heureusement, des passants ont été témoins de la scène et sont allés prévenir une pharmacienne, Muriel Chorda, qui a pu lui prodiguer les premiers secours, et lui faire un massage cardiaque. Une intervention salutaire, puisqu’elle a permis de relancer le cœur de la victime. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital, mais ses jours n’étaient plus en danger.

Un homme victime d’un arrêt cardiaque en pleine rue

L’incident s’est déroulé un lundi, en fin d’après-midi. Muriel Chorda, pharmacienne dans le quartier Saint-Jean du Var, à Toulon, a été interpellée par des passants qui avaient trouvé un homme inconscient, allongé par terre sur un trottoir. Immédiatement, elle est allée voir la victime et quand elle a constaté que son pouls ne battait plus, elle n’a pas perdu de temps. Comme elle le racontait au journal Var-Matin, elle a « essayé de dégager ses voies respiratoires » et a commencé un massage cardiaque sans jamais s’interrompre. Entre-temps, le responsable de la pharmacie où elle travaille, est allé chercher une couverture de survie pour recouvrir la victime. Au bout de 6 minutes de massage cardiaque, le cœur de l’homme repartait.

La réactivité et les bons réflexes de plusieurs témoins

La victime en arrêt cardiaque a été réanimée par cette pharmacienne courageuse, qui a su garder son sang froid. Mais elle ne se considère pas comme une héroïne. Pour elle, son « seul mérite » est d’avoir été là et d’avoir « fait preuve de rapidité ». Elle a d’ailleurs tenu à rappeler dans Var-Matin que « c’est la rapidité qui sauve » et a profité de son témoignage pour inciter les citoyens à se former aux premiers secours car ils « peuvent servir à n’importe quel moment, n’importe où ». De même, ce jour-là, elle n’était pas seule à porter secours à cet homme de 60 ans. Outre son responsable, elle a été rejointe par un pompier, qui passait à moto et qui s’est arrêté après avoir remarqué un attroupement. Une nouvelle preuve que la solidarité peut contribuer à sauver des vies.

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